‘Shooting Stars’
See the scintillating shower!
In one sheet of splend’rous shine –
Incandescent coals that pour
From the incense-dish divine,
And around us dew-drops shaken,
Mirror each a twinkling ray
‘Twixt the flowers that awaken
In this glory great as day.
Mists and fogs all vanish fleetly;
And the birds begin to sing,
Whilst the rain is murm’ring sweetly
As if angels echoing.
And methinks to show she’s grateful
For this seed from heaven come
Earth is holding up a plateful
Of the birds and buds a-bloom!
‘Tas de feu tombants’, Les Chansons de Rues et des bois (1865). [The Literary life and poetical works of Victor Hugo, Hurst, New York, 1888]
Les deux amants, sous la nue,
Songent, charmants et vermeils…
L’immensité continue
Ses semailles de soleils.
À travers le ciel sonore,
Tandis que, du haut des nuits,
Pleuvent, poussière d’aurore,
Les astres épanouis,
Tant de feux tombants qui perce
Le zénith vaste et bruni,
Braise énorme que disperse
L’encensoir de l’infini ;
En bas, parmi la rosée,
Étalant l’arum, l’oeillet,
La pervenche, la pensée,
Le lys, lueur de juillet,
De brume à demi noyée,
Au centre de la forêt,
La prairie est déployée,
Et frissonne, et l’on dirait
Que la terre, sous les voiles
Des grands bois mouillés de pleurs,
Pour recevoir les étoiles
Tend son tablier de fleurs.
From ‘Les Etoiles filantes‘